À l’occasion de la quatrième journée de Bundesliga, le staff fribourgeois a été contraint de modifier pour la première fois sa composition de départ. Pour remplacer Maximilian Eggestein, blessé (fracture du poignet), Yannik Keitel a pris place aux côtés de Nicolas Höfler au milieu du terrain. Pour le reste, Christian Streich, l'entraîneur du SC, faisait confiance aux mêmes joueurs qui s'étaient battus pour une victoire 1-0 à Stuttgart - dans l'espoir qu'ils s'améliorent nettement dans le jeu avec ballon par rapport au week-end précédent.

Dans cette tâche, les Badois ont eu du mal à se défaire de Bochum, qui jouait bas, pendant les premières minutes. « C'était un match difficile », a déclaré l'entraîneur du SC Streich après la rencontre. « Bochum avait à cœur de faire oublier le match contre le Bayern. » L'entraîneur de Bochum, Thomas Reis, avait procédé à plusieurs changements dans son équipe après la claque (7-0) infligée par le Rekordmeister. Il a laissé Phillipp Hofmann sur le banc et a opté pour une ligne d'attaque variable et mobile.

Asano sonne la charge en premier

Au bout de douze minutes, il a failli être récompensé : Takuma Asano, l'un des éléments offensifs les plus agiles du VfL, a été servi de manière exemplaire par Kevin Stöger et a échoué, seul, face à Flekken, déjà brillant contre Stuttgart.

Contre les champions munichois, l'équipe de la Castroper Straße n'a pas été inférieure de sept buts, mais a commis trop d'erreurs individuelles. Sous les projecteurs du stade Europa-Park, les joueurs du VfL ont de nouveau commis certaines imprécisions. Après un long ballon de Vincenzo Grifo, Dominique Heintz a voulu remettre vers son gardien de la tête, mais n'a pas vu Ritsu Doan dans son dos, qui a failli le punir en ouvrant le score pour Fribourg (18^ème).

Alors que les éclairs se faisaient de plus en plus fréquents dans le ciel nocturne fribourgeois, les hôtes prenaient de plus en plus le contrôle du jeu. Après 23 minutes, les 32 800 spectateurs présents dans l'enceinte fribourgeoise ont été frustrés lorsque Michael Gregoritsch et Ritsu Doan ont échoué sur Riemann, avant que Nicolas Höfler ne manque le cadre, alors que le but était presque vide.

Sous une pluie intense, les acteurs rentraient aux vestiaires, alors que le score était nul et vierge à la pause. Dans des conditions parfois limites, Roland Sallai avait auparavant de nouveau fait lever les spectateurs grâce à un geste artistique, manquant de peu le but de Bochum (31^ème). « Quand la pluie est arrivée, cela a été difficile », a déclaré Streich. « Après la mi-temps, nous avons vraiment bien joué. »

Grifo marque à sa troisième tentative

C'est avec un effectif inchangé et des précipitations nettement moins importantes que les deux équipes ont entamé la deuxième mi-temps. Celle-ci a commencé par un coup de théâtre. Une longue balle venant du côté gauche a glissé entre les doigts de Manuel Riemann. Roland Sallai, qui se précipitait pour pousser le ballon au fond des filets, a été fauché par le gardien du VfL. Après avoir visionné les images, l'arbitre Marco Fritz a décidé d'accorder un penalty.

Vincenzo Grifo s'est emparé du ballon pour ouvrir le score en trois temps, après pourtant un double sauvetage de Riemann. Trois minutes plus tard, le Germano-Italien manquait de peu le deuxième but fribourgeois sur un coup franc de 26 mètres, tout comme Michael Gregoritsch, à bout portant après un superbe travail de Ritsu Doan (62^ème).

Quatre montants dans la dernière ligne droite

Cette légèreté dans la concrétisation des occasions a failli être fatale à l'équipe de Streich lorsque Gerrit Holtmann a touché le poteau d'une puissante reprise des 20 mètres (64^ème). Huit minutes plus tard, c'était au tour de Gregoritsch de toucher le poteau à trois mètres, alors qu'il était couché.

Dans la phase finale, Nils Petersen, entre autres, est entré en jeu du côté des hôtes - et a failli démontrer une nouvelle fois ses qualités de joker à la 81^ème minute. Roland Sallai a servi Petersen, le vétéran a parfaitement contrôlé avant de frapper des 17 mètres sur la barre transversale.

La phase finale était un festival d’occasions nettes. Après 84 minutes, l'arrière-garde fribourgeoise oubliait Geritt Holtmann, au deuxième poteau sur un coup franc tiré depuis le côté droit, dont le tir de sept mètres, encore légèrement dévié, finissait de nouveau sur le poteau.

« Dans l'ensemble, nous avons mérité de gagner, même si ça aurait pu se terminer par un match nul », a conclu Christian Streich. L'entraîneur fribourgeois a compté 28 tirs au but. Le dernier, un lob de Nils Petersen de 30 mètres, est certes passé au-dessus de Riemann, mais malheureusement aussi juste au-dessus du but (89^ème). Samedi prochain (15h30), le Sport-Club se déplacera à Leverkusen, avant que les semaines européennes ne commencent enfin.