Au coup d’envoi, Ritsu Doan est titulaire sur l’aile droite. C’est le seul changement par rapport à la victoire 2-0 à domicile face au Werder Brême le week-end passé.

Coup de froid d'entrée

Malgré cette stabilité dans l’effectif, Fribourg se fait surprendre, à peine le quart d’heure passé. Flekken réalise une belle parade sur un tir de Pep Biel au point de penalty, malheureusement pour le portier néerlandais, El-Arabi a bien suivi et trouve le chemin des filets à bout portant (17^ème).

Le Sport-Club tente de réagir dans la foulée, mais les Grecs sont bien organisés défensivement et procèdent en contre-attaque ; moins de cinq minutes après l’ouverture du score, Masouras, lancé en profondeur par Garry Rodrigues, dribble Flekken mais ne parvient pas à cadrer son tir, dans un angle fermé (23^ème).

Höfler doit dégager le ballon devant sa ligne, pour éviter que les visiteurs ne doublent la mise (35^ème). Dans la foulée, le centre de Grifo ne trouve pas preneur (36^ème). C’était la première véritable occasion dangereuse du SC. De manière générale, les Fribourgeois mettent le pied sur le ballon tout au long des 45 premières minutes, néanmoins, ce sont les joueurs de l’ Olympiakos qui se créent les meilleures occasions et qui mènent d’un but à la pause.

Kübler en sauveur

Au retour des vestiaires, l’équipe de Christian Streich tente d’accentuer la pression sur le but adverse, face à une équipe du Pirée qui continue de défendre de manière acharnée. Günter réclame un penalty pour un tirage de maillot dans la surface, en vain. L’arbitre ne bronche pas (54^ème). Malgré de belles actions fribourgeoise un pied adverse empêche constamment la conclusion. Et quand ce n’est pas le cas, c’est le gardien Paschalakis qui s’interpose, comme sur une tête de Höfler (58^ème), ou sur une reprise de volée de Kübler (60^ème).

Peu après l’heure de jeu Doan, parfaitement servi par Kyereh, rate de peu le cadre. La rencontre est désormais à sens unique et l’égalisation semble de plus en plus proche.

Eggestein, entré en jeu à la place de Keitel (63^ème), tente sa chance immédiatement : la frappe de l’ancien brêmois passe au-dessus du cadre (64^ème). Weißhaupt, également entré en cours de match, cherche à son tour à semer le danger sur son côté droit, sans parvenir à tromper la défense.

Alors qu’on entre dans les 20 dernières minutes du temps réglementaire, Grifo sonne la révolte, le gardien doit s’employer pour bloquer la tentative de l’international italien (70^ème). Petersen remplace ensuite Gregoritsch (72^ème), cinq minutes plus tard, celui que les supporters surnomment « Fußballgott » (Le dieu du foot) est proche de délivrer tout le stade, d’une reprise de volée à bout portant, suite à un centre précis de Höfler…C’était sans compter sur un nouveau sauvetage de Paschalakis, impérial au cours de cette seconde période (77^ème).

Le portier grec s’interpose de nouveau, sur une tête puissante de Ginter dans les six mètres (82^ème), puis devant Jeong, de nouveau de la tête, d’une parade réflexe impressionnante (88^ème).

La délivrance arrive finalement dans les arrêts de jeu : sur un corner du capitaine Günter, Kübler saute plus haut que tout le monde et égalise d’une tête rageuse (93^ème).

Eggestein manque même d’offrir la victoire à l’équipe de la forêt noire, d’une reprise de volée détournée par la défense en corner (95^ème). La partie s’emballe complètement, Ba est exclu pour un mauvais geste (96^ème), alors que Silldilia envoie une tête de peu à côté (97^ème).

Au terme de sept minutes d’arrêts de jeu à couper le souffle, l’arbitre siffle la fin du match. Grâce à la victoire de Nantes (2-1) face au Karabagh FC, le SC Fribourg est assuré de terminer en tête du groupe G et d’ainsi disputer les huitièmes de finale, sans passer par un tour de barrage contre une équipe reversée de la Ligue des champions.